La métropole grenobloise est la plus plate de France. Pourtant au bout de chaque rue se dessine une paroi aérienne. Entre les falaises calcaires de Chartreuse et du Vercors et le granit, schiste et gneiss de Belledonne et de l’Oisans-Taillefer, la métropole grenobloise constitue un terrain de jeu idéal pour pratiquer l’escalade. Depuis les années 50, des grimpeurs de toute la France et d’ailleurs viennent faire corps avec le rocher, chercher le meilleur cheminement... Les Edlinger, Terray, Rebuffat sont quelques-unes des figures de la verticalité qui ont ouvert des voies naturelles devenues emblématiques. Activité sportive en constante évolution et adaptation, l’escalade indoor s’est aussi ancrée durablement dans la métropole.
Créé à Lyon, ce salon dédié à 100 % à l’escalade, à la fois B2B et B2C, s’installera à Grenoble Alpes dès 2022. Cet événement innovant rassemble, le temps d’un week-end, tous les acteurs du monde de l’escalade, grand public comme professionnels.
Les chiffres 2019 lors de la première édition du salon :
Du nord voironnais à la vallée du Grésivaudan en passant par la métropole grenobloise, le territoire permet autant aux grimpeurs de haut niveau qu’aux néophytes d’user leurs chaussons sur ses parois. Qu’on pratique l’escalade libre, artificielle, traditionnelle, indoor...
Tout le monde peut y trouver son compte. Ici, c’est le paradis des grimpeurs. Les massifs de Belledonne, de la Chartreuse, du Vercors et de Oisans-Taillefer, regorgent d’opportunités grâce à l’implication d’acteurs locaux et de passionnés qui ont nettoyé et équipé de nombreuses parois. Car la pratique de l’escalade, c’est avant tout une communauté qui partage une envie de liberté.
Hier réservée à quelques amateurs intrépides, l’escalade séduit aujourd’hui un vaste public.
Parmi eux : des passionnés d’escalade en salle qui abordent parfois cet environnement comme une salle de fitness. On le sait moins, Grenoble est aussi précurseur de cette pratique.
Une vraie communauté de grimpeurs dans le bassin grenoblois
Depuis des dizaines d’années, le bassin grenoblois accueille un vivier gigantesque de pratiquants d’escalade de très haut niveau. Les profils sont hétéroclites : des « intermittents du plein-air » comme des moniteurs d’escalade et des guides pour qui ce sport devient une façon de vivre, des retraités de 70 ans ou plus... Alain Rebreyend, 85 ans, grimpe toujours sur les falaises comme en salle. C’est le personnage grenoblois de référence en termes d’escalade. Il a suivi l’évolution du sport en grimpant d’abord en grosses chaussures et étriers puis en adoptant, aux côtés des plus jeunes, les collants moulants. La communauté compte aussi de nombreux étudiants (certains choisissent d’ailleurs Grenoble pour ses opportunités de grimpe), des jeunes cadres ou ingénieurs qui ont déménagé dans la métropole pour combiner vie active et loisirs car le cadre de vie permet une multitude d’activités verticales plein-air et en salle. On voit d’ailleurs apparaître un nouveau profil : les grimpeurs indoor, qui abordent la salle d’escalade comme une salle de sport et sont dans une démarche de performance.
Grenoble Alpes : camp de base des activités verticales
Que ce soit du centre de Grenoble, de la vallée du Grésivaudan ou du Pays Voironnais, les terrains pour aficionados de la grimpe sont accessibles en très peu de temps. Cette proximité rend la métropole grenobloise unique en termes de possibilités outdoor et indoor. Du centre-ville de Grenoble, en vélo ou transports en commun, on accède aisément aux sites de Fontaine ou de Saint-Égrève. Ces territoires urbains, à portée de chaussons, permettent de pratiquer sans contraintes son activité favorite. Et pour ceux qui ne veulent se déplacer qu’à pieds, la Bastille reste un morceau de choix ! Sa Via Ferrata « Les prises de la Bastille », comporte deux parties principales sur une longueur de 950 m environ (400 m en falaise et 550 m de chemin).
Au même endroit la Carrière, site à présent fermé, accueillait tous les grimpeurs de France et d’ailleurs. Plus qu’un site école, c’était un endroit d’échange et de rencontre pour toute la communauté de grimpeurs. Le grand Patrick Edlinger, pionnier de l’escalade libre de haut niveau et personnalité médiatique des années 80, y venait régulièrement. Aujourd’hui, de nombreuses voies continuent à être équipées, la relève est assurée par la jeune génération et les nombreux adhérents des 34 clubs d’escalade du bassin grenoblois.
Quelques athlètes emblématiques de la région à qui on doit l’ouverture et l’équipement de nombreuses voies
Communiqué de Presse "Salon de l'Escalade" - Novembre 2021